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Le culte de Zeb : Une étude de la gloutonnerie et de la corruption

Ceci est une traduction réalisée par la communauté. Un grand merci à Elator !

Extrait du Compendium du Cacodémonique, rédigé dans les premières années de l'ère de la papauté par le frère Aldric de Libornes.

Le culte de Zeb a persisté depuis les premiers peuples, ses viles traditions étant enracinées dans le service au Seigneur des mouches, dévoreur de terres et glouton manifeste ; Belzébuth, prince de l'enfer. Comme tous les cultes démoniaques, ils cherchent à profaner et à se moquer de la création divine et à détruire tout ce qui est sacré. Les légendes abondent sur leurs fléaux et leurs essaims de sauterelles, sur leur faim perverse qui les pousse à dévorer de la chair humaine et à fabriquer des vêtements à partir de la peau de leurs victimes.

"Un homme peut tomber dans la gourmandise une fois et se repentir. Un homme peut s'y adonner deux fois et souffrir. Mais la troisième fois, son âme est perdue, avalée tout entière par la gueule de Zeb. Il aura faim, mais ne sera jamais rassasié. Il festoiera, mais ne goûtera jamais. Tel est le destin de ceux qui font de leur propre ventre un autel. " St. Gregorius, Du sort des damnés

Qui est Zeb ?

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Zeb est un diminutif de Belzébuth, un nom utilisé par le commun des mortels, car prononcer le vrai nom de ce prince de l'enfer en entier n'est pas considéré comme décent, sain ou sûr. Selon saint Grégoire, Belzébuth était autrefois connu comme le Seigneur Ange de l'Abondance, résidant à la haute table du Divin, avant d'être séduit et corrompu par le Trompeur.

La présence de Zeb parmi nous se manifeste peut-être le plus souvent par l'incarnation vivante de la gloutonnerie, l'asticot. Surgissant des profondeurs, ces vecteurs du péché mortel de Zeb rampent, se faufilent et dévorent tous les êtres vivants avant d'être transformés en parasites qui, à l'aide d'ailes artificielles, transportent la corruption de leur maître à travers les terres.

Cette manifestation graphique et terrestre de la volonté et du désir de Belzébuth a été amplifiée, idolâtrée et vénérée par ses adeptes, le Culte de Zeb. Au plus profond de leurs forteresses, d'énormes manifestations mégalithiques de l'asticot dominent les couloirs, sans aucun doute idolâtrées et vénérées par les adeptes du culte.

Qui sont les cultistes ?

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"Ils sont décharnés comme s'ils étaient affamés, leur chair est d'un gris maladif, ils sont vêtus de bouts de cuir cousus à partir de sources impies. Mais leurs bouches - oh, leurs bouches ! - sont trop grandes, leurs dents trop nombreuses, et leur regard est celui d'une faim sans fin. " St. Gregorius, Sur le sort des damnés

La plupart des cultistes étaient autrefois humains, mais il est difficile de dire quelle est la part d'humanité qui leur reste. La corruption déforme leur corps et leur esprit, se nourrissant de leurs péchés jusqu'à ce qu'il ne reste plus que la faim.

Ils sont attirés par les promesses de pouvoir et de vie éternelle que leur font les revenants de la Nightmire (nb. marécage Nocturne ? / Nuit ? )  . Bien que leurs rangs favorisent les égoïstes et les cruels, même les gens ordinaires et sans prétention peuvent devenir la proie de leur influence. Aucune caste, aucune richesse, aucune loyauté ne protège de leur appel. Le culte de Zeb recrute sans discrimination - hommes et femmes, mendiants et nobles, criminels et soldats.

Seuls les plus dévots et les plus disciplinés peuvent endurer la corruption de la gourmandise et finir par rejoindre les légions éternelles de l'enfer.

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"La gourmandise n'est pas seulement le plaisir de la chair, mais la consommation de toutes les choses sacrées - nos vertus, notre foi, notre humanité. Résister, c'est tremper son âme comme l'acier dans la forge. " St. Gregorius, De la tentation et le vice

Pratiques et rituels du culte de Zeb

"Participer à leur festin, c'est participer à la damnation. Pour chaque morceau consommé, une âme est perdue. Méfiez-vous, car leur faim ne connaît pas de fin, et ceux qui dînent avec les démons se retrouvent rapidement dans le prochain plat. " Frère Aldric de Libornes, De la méchanceté de la chair

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Le culte de Zeb est une horreur qui dépasse l'entendement des mortels, dévorée par un festin et une destruction sans fin. Tout ce qu'ils ne peuvent dévorer, ils le souillent.

Au cours de l'Âge des Anciens, alors que l'humanité apprenait à cultiver et à stocker la nourriture sous le regard bienveillant de Demira, les disciples de Belzébuth trouvèrent de nouveaux moyens de corrompre. Ils souillèrent les récoltes, répandant maladies et pourriture. Ils empoisonnaient les puits, faisaient apparaître des nuées de sauterelles et répandaient la famine sur la terre, se délectant de la souffrance qu'ils causaient et tirant leur pouvoir de la pourriture qu'ils créaient.

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Leurs profonds repaires empestent la pourriture et sont remplis de l'attirail de leurs rituels grotesques. Dans certains endroits, comme le Contageum, ils élèvent des sangliers monstrueux qu'ils entraînent à la guerre et au massacre. Dans d'autres, ils capturent des innocents et des cultistes brisés, les emprisonnent dans des sarcophages ou des oubliettes de pierre et les nourrissent de force jusqu'à ce qu'ils atteignent des limites contre nature. Une fois leur corps gonflé au point d'être méconnaissable, ils sont sacrifiés, consommés dans des festins monstrueux. Leur peau écorchée est tannée en cuir, un hommage horrible à leur faim insatiable.

Certains de leurs repaires ne peuvent être décrits que comme des ruches à asticots, où les cultistes suspendent leurs victimes vivantes et les infectent avec des milliers de créatures préférées de leurs seigneurs. D'autres, comme le lieu connu sous le nom de Réflexion d'Holastri, semblent plus sinistrement sereins et s'attachent à aiguiser l'esprit des cultistes qui ont survécu au poids des envies que leurs maîtres diaboliques leur ont insufflées.

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Leurs salles sont ornées de fresques ignobles décrivant leurs atrocités, d'anciennes demeures depuis longtemps tombées en décadence, car lorsque Demira a fait don de son esprit à l'humanité, elle a arraché le pouvoir terrestre à l'emprise de Belzébuth, plongeant ses adeptes dans les ténèbres pour l'éternité. Piégés dans leur propre corruption, ils n'ont jamais progressé, se contentant de s'attarder sur les ruines de ce qu'ils avaient autrefois.

Mais c'est alors que Demira rassembla et éleva son esprit, puisa dans tout son pouvoir de divinité, et avec l'étincelle de sa vie brûlant avec l'intensité du soleil, ne serait-ce que pour un moment fugace, elle maudit les trois et leurs disciples à la souffrance éternelle ; la famine pour les gloutons, l'insatisfaction perpétuelle pour les gourmands et la colère implacable et incontrôlée pour les coléreux. Et lorsqu'elle eut nommé les trois princes, elle tomba, froide et apparemment sans vie, pour ne plus jamais se relever

Le Gyronomicon, Exposé de Giraud sur les Rédempteurs pg.22

Un monde au-delà de la rédemption

"Il y a des maux qui tentent, des maux qui murmurent et des maux qui trompent. Mais la gourmandise ne séduit pas, elle consume. C'est un feu qui ne peut être éteint, une blessure qui ne guérit jamais. La laisser s'envenimer, c'est regarder le monde se faire dévorer, morceau par morceau. " Archpriest Theodoric d'Anatolie, Sermons contre l'abîme

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Le culte de Zeb n'existe qu'en dehors de la Pax Dei, sur des terres où la gourmandise règne sans partage et où l'œil du Divin ne peut atteindre. Ils sont la faim qui prend forme, une force de consommation inarrêtable qui dévore tout sur son passage.

Les fidèles doivent rester vigilants, car leur corruption se répand sans qu'on la voie, tapie partout où la faim et l'excès s'installent.

Tant qu'il y aura des gens qui ont envie de manger sans retenue, le culte de Zeb perdurera.

"L'âme d'un homme ne se perd pas dans une seule bouchée, ni dans la première indulgence. C'est dans la deuxième, la troisième, la centième jusqu'à ce que l'on ne se souvienne plus de ce que signifie être rassasié. Méfiez-vous du chemin de Zeb, car il est bordé de festins, mais il ne mène qu'à la famine éternelle. " St. Gregorius, Du sort des damnés